Véritable décrassage de l’organisme, le régime paléolithique s’appuie sur une alimentation moins diversifiée que notre alimentation actuelle.
Véritable booster de l’organisme, il permet de perdre du poids sans carences, sans fatigue mais son but premier est de nous aider à lutter contre bien des maladies.
Découvrez dans cet article les avantages et les inconvénient de la diète paléo.
Régime paléolithique : les bonnes idées de nos ancêtres
Loin des problèmes d’obésité et de la course à la minceur, l’homme préhistorique mangeait pour vivre et choisissait ses aliments de façon instinctive.
Quelques anthropologues actuels affirment d’ailleurs que ce type d’alimentation avait permis aux premiers hommes de jouir d’une forme athlétique et d’être épargnés par les maladies dégénératives dont souffrent les populations actuelles.
Il ne fait aucun doute que sur le plan génétique, nous sommes peu différents de nos ancêtres, et que le régime paléolithique nous est tout à fait adapté.
Appelée aussi diète ancestrale ou diète paléo, cette façon de se nourrir tient plus d’une rééducation alimentaire que du régime.
L’homme préhistorique était un chasseur-pêcheur-cueilleur et ne disposait pas d’aliments transformés.
Il se contentait donc de ce que la nature lui offrait et ne consommait que des produits de saison : ce qui était naturel à l’époque ne l’est plus forcément aujourd’hui et notre état de santé en souffre.
Quoiqu’il en soit, avant de commencer le régime paléolithique, il est vivement conseillé de rencontrer un nutritionniste ou votre médecin traitant. Le conseil vaut pour tout autre régime alimentaire pour maigrir comme le régime Dukan, le régime hyperprotéiné ou encore le régime Cohen par exemple.
Régime paléolithique : la chasse aux produits laitiers et céréales
Produits laitiers et céréales sont largement accusés d’être à l’origine de maladies graves.
Les produits laitiers tout d’abord favorisent plusieurs pathologies dont :
- L’érythème fessier des nourrissons,
- Les candidoses (candida albicans), ces affections fongiques qui gagnent les muqueuses gynécologique et digestive,
- Les infections cutanées.
En supprimant les produits laitiers, le régime paléolithique règle les problèmes d’intolérance au lactase qui peuvent déclencher vomissements, maux de tête, constipation, diarrhée, douleurs dans les membres, fatigue chronique, voire maladies auto-immunes.
Voici un article que j’ai rédigé à propos du lait de vache sur un autre de mes blogs : « Le lait de vache n’est bon que pour le veau« .
Quant aux céréales, la plus préoccupante pour notre santé est le blé si présent dans notre alimentation moderne.
Le blé n’était pas plus consommé par l’homme préhistorique que les produits laitiers. Puisqu’il contient un poison pour la santé humaine, le gluten, il est également accusé d’être à l’origine de nombreux problème de santé, à savoir :
- Inflammation de la paroi intestinale,
- Dépression,
- Douleurs articulaires,
- Fatigue, etc.
Régime paléolithique : interdictions
A ne pas confondre avec le régime dissocié, cette diète table sur la sélection drastique d’aliments à consommer.
La liste des catégories d’aliments interdits par le régime paléolithique est à respecter de façon stricte.
- Céréales industrielles sous quelque forme que ce soit,
- Produits raffinés tels que le sel et le sucre,
- Viandes grasses,
- Légumineuses comme haricots secs, flageolets, pois chiches, lentilles…
- Les produits laitiers,
- Les huiles chauffées et cuites,
- Le beurre.
Cette restriction implique donc un changement radical des habitudes alimentaires actuelles car de nombreux mets qui sont très souvent consommés par une grande partie de la population devront être éliminés de façon absolue.
Régime paléolithique : aliments autorisés
Les protéines sont indispensables aux muscle et étaient à la base de l’alimentation de nos ancêtres pendant des millions d’années. Elles sont donc présentes en bonne proportion dans le régime paléo.
Le régime paléolithique est donc à l’opposé du régime végétarien puisqu’il privilégie :
- La viande maigre,
- La volaille,
- Les œufs,
- Les fruits de mer,
- Le poisson,
- Les légumes de saison (80 % sont consommés cuits),
- Les fruits de saison,
- Graines de sésame
- Noix.
Il reste quelques aliments autorisés uniquement occasionnellement, à savoir :
- Alcool,
- Café,
- Avocat,
- Fruits secs,
- Huile pressée à froid.
Régime paléolithique : ses inconvénients
La diète ancestrale ne comporte pas que des avantages. On peut lui reprocher les points suivants :
- Très restrictif, ce régime limite la diversité des aliments : ce qui peut générer une lassitude assez rapide chez les personnes qui n’ont pas l’habitude de cuisiner les aliments autorisés dans le régime paléolithique. Cela peut entraîner une prise excessive d’aliments de façon compulsive pour combler les frustrations.
- Exige une grande rigueur parfois difficile à tenir à long terme,
- La difficulté de trouver dans le commerce des viandes maigres : en effet, nous disposons aujourd’hui de viandes d’élevage souvent trop grasses qui n’ont pas grand-chose en commun avec la viande que consommait l’homme préhistorique. Or, le régime paléolithique est basé sur une consommation de viandes maigres. Se fournir chez les producteurs locaux et utiliser des viandes biologiques est la meilleure solution.
- Le régime paléolithique est composé d’aliments naturels pauvres en calories. Vous pouvez donc manger sans problème jusqu’à satiété. Ne vous restreignez pas comme pour d’autres régimes ou l’effet yoyo est à craindre dès l’arrêt de la diète paléolithique. Respectez les aliments autorisés et mangez à satiété, vous perdrez du poids sans vous en rendre compte.
- Si vous habitez dans une région peu ensoleillée, une supplémentation en vitamine D pourra être intéressante, surtout si vous poursuivez ce régime pendant longtemps.
Régime paléolithique : ses avantages
Très encourageant si l’on souhaite éliminer les kilos superflus, le régime paléolithique fait maigrir vite durant les toutes premières semaines, voire le premier semestre.
Cela s’explique par la faible quantité de glucides ingérée. En dehors de cet avantage, et non des moindres, on peut également noter :
- La facilité de suivre ce régime en toute circonstance : les adeptes des repas au restaurant vont apprécier,
- Rassasie facilement du fait qu’il contient beaucoup de fibres alimentaires et de protéines. Il évite donc les excès de table et le grignotage.
- Interdit les aliments industriels mauvais pour la ligne et dangereux pour la santé car trop gras, trop sucrés, trop salés.
Parmi les avantages majeurs du régime paléolithique on retrouve :
- L’amélioration de l’état de santé général constatée après quelques mois grâce aux oméga-3, ceux-ci ayant une influence sur la réduction des triglycérides sanguins. Il en résulte une baisse significative du taux de mauvais cholestérol (LDL),
- La régulation du transit intestinal grâce à la consommation journalière de légumes et de fruits qui contiennent du potassium en quantité intéressante,
- Une meilleure protection contre les cancers, les antioxydants contenus dans les aliments autorisés jouant un rôle préventif reconnu.
Régime paléolithique : menus types
Étant bien entendu que le régime paléolithique est essentiellement basé sur la consommation de protéines animales et de légumes et fruits, ces aliments se retrouvent aux trois repas quotidiens. Une journée type peut se présenter de la façon suivante :
Petit déjeuner : poisson vapeur type saumon aux fines herbes, 1 agrume, amandes, thé
Déjeuner : légumes variés cuits et crus en salade sauce citron/huile d’olive, escalope de veau au wok, fruits rouges (en été) ou fruits d’hiver
Dîner : assortiments de légumes chauds ou froids, émincé de volaille en papillote et fines herbes, noix, fruit de saison, eau
Boire de l’eau, du thé et des tisanes sans sucre tout au long de la journée.
Vous pouvez également consommer des encas entre les repas comme quelques fruits secs ou des fruits.
Régime paléolithique : ses effets sur la ligne
Il va sans dire que les rondeurs récentes ou même bien installées disparaissent relativement vite si le régime paléolithique est strictement suivi.
De même, les jambes sont affinées, la sensation de gonflement disparaît et on peut arborer un joli ventre plat après quelques semaines.
Mais ne nous y trompons pas : tout régime alimentaire doit être accompagné d’une activité physique régulière pour que ses effets durent dans le temps et que les kilos ne reviennent pas aussi vite qu’ils se sont envolés. Et oui, n’oubliez pas que nos ancêtres étaient des sportifs qui passaient une grande partie de leur temps à chasser et à marcher.
Régime paléolithique et sport modéré jouent la carte gagnante aussi contre la cellulite.
Il est également possible de profiter des bienfaits des repas paléo en ne suivant pas le régime constamment.
En remplaçant une partie de vos repas par des recettes du régime paléolithique, vous pouvez améliorer votre planning de repas sains.
Si vous êtes adepte du régime alimentaire paléolithique ou si vous avez des remarques ou des questions à propos de cet article, n’hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires ci-dessous.
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